Pseudo : Elideskadesri ( Eli pour les intimes, Eliette des poils de... Ouais non, je laisse Demo finir là par contre )
Classe : Feca
Niveau : 158
Metiers :
Maître paysan
Maître boulanger
Maître alchimiste
Bucheron de cercle 38
Forgeur de dagues de cercle 9
Mineur de cercle 32
Bijoutier de cercle 55
Chasseur fou
Liens de parenté :
Femme : Natu
Fille : Natheli
Beau-frère : JahLoveHot
Autres informations :
Ancien co-meneur des CoZ, ancien Spartiate, ancien ( pas ) sympa... Grand ami de Jah.
Rp :
J’ai écrit mon histoire afin de me souvenir, mais plus j’avance dans le temps, plus je trouve que les choses que j’ai pu vivre sont horribles, mais en même temps, le fait qu’elles m’aient aidé à trouver ma vraie nature est indéniable…
Chapitre premier : La vue de l’enfer.
Il y a maintenant trente-trois ans que cette histoire s’est passé… Et pourtant, je m’en souviens comme si cela avait eu lieu hier. Voici la pire chose à mon sens que j’ai vécu.
Il y a fort longtemps, dans un territoire peu occupé vivait une famille. Cet endroit s’appelait les landes de Sidimotes. Régulièrement des convois de marchandise ainsi que des armées passaient par ce lieu. La guerre entre les deux grandes cités venait d’être déclarée, et beaucoup de gens cherchaient un refuge, qu’ils trouvaient en Amakna. Pourtant, dans un village paisible et où les combats ne s’entendaient pas, personne ne cherchait à fuir. C’est là qu’habite la famille dont je vous parlais, ainsi que le commencement de notre histoire.
La famille était de tout ce qu’il y a de plus normal, le mari était l’unique garde de la cité, et quand il n’était pas à son poste, il combattait des monstres afin de finir sa collection de tête de bestioles farfelues. Il était un fier guerrier admirateur du dieu Iop, mais il avait tout de même assez d’intelligence pour rentrer quand l’heure du repas sonnait chez lui. Sa femme était une petite et frêle disciple d’Eniripsa, mais elle était aussi affectueuse qu’un lapino. Ils avaient eu ensemble trois enfants, deux filles et un fils. Les filles aimaient embêter leur frère, plus jeune qu’elles, dont la force pouvait faire rire. C’est l’une des raisons pour lesquelles son père l’entraînait très sévèrement chaque soir après le dîné. L’aînée, appelée Loulilol en souvenir à la grande sculpteuse de bâtons Loula, était très pacifiste et habile de ses mains. Elle aimait confectionner des bâtons en tout genre, mais refusant de se battre, elle ne choisit jamais une voie. La cadette, Kayna, elle aussi, était habile de ses mains, mais plus pour voler les passants que pour le bricolage, malgré son jeune âge elle était déjà une disciple redoutable de Sram. Si bien qu’elle ne se fit jamais attraper. Le plus jeune passait son temps à invoquer des tofus et des bouftous, mais n’avait en revanche jamais compris comment on pouvait faire apparaître un sanglier ou même un craqueleur. Il aimait aussi les marteaux et rêvait de suivre la voie d’Osamodas. Il s’appelait Arzaroth en référence au célèbre stratège qui donna la victoire aux armées d’Amakna lors de la campagne sur l’île Moon.
Jours après jours, Arzaroth s’entraînait avec son père à l’épée bien qu’il méprisait cela, mais il n’avait guère le choix, mais le 18 Octillard 605, son père qui était normalement très ponctuel, était en retard, et cela inquiéta Arzaroth qui s’empressa d’aller alerter sa mère.
- Maman, dit-il, aurais-tu vu père ?
- Non, répondit-elle, il me semblait qu’il était avec toi.
Arzaroth alla voir à la place principale du village. De la fumée s’en élevait, il pressa le pas. Lorsqu’il arriva, il vit celle-ci en feu. Des corps gisaient par terre. Il connaissait la plupart d’entre eux et s’effondra en larmes. Mais un homme encore vivant qui était son professeur d’arithmétique l’interpella et lui dit :
- Arzaroth, ne reste pas ici, va à la mairie, les affrontements doivent faire rage là-bas !
- Professeur, vous… répondit-il à demi voix.
- PARS ! Cria le vieil homme.
Il courra le plus vite qu’il pu sans se retourner, car il pouvait pas supporter voir l’homme qu’il respectait à la fois comme érudit et comme ami dans un tel état. Une fois arrivé à la mairie, il entendit des lames qui s’entrechoquaient, mais ce bruit cessa subitement. Il entra alors dans le bâtiment imposant. Il y vit plusieurs personnes, environ dix réparti en deux groupes aux couleurs d’ailes différentes, et son père était au milieu. En observant bien, et se remémorant ses leçons d’histoire des Dofus, il reconnut sur le premier homme du groupe de personne aux ailes blanches le blason de Bonta la Blanche, et sur les hommes et la femmes aux ailes rouges, qui étaient nettement en infériorité numérique, le blason de Brâkmar la Sombre. Aucun n’avait vu Arzaroth, et tous criaient pour être entendu mais personne ne prêtait vraiment attention à ce que disaient ses ennemis. Le père d’Arzaroth qui protégeait le maire pris alors la parole.
- … C’est insensé ! Nous ne vous céderons pas nos terres ! Allez au diable !
- Prend garde à ce que tu dis, jeune imprudent, répondit le leader des bontais, nous n’avons jamais parlé de « prendre vos terres » mais juste de vous placer sous autorité bontarienne.
- Je ne puis accepter cela ! répondit violemment Waykin, le père d’Arzaroth. Nous sommes autonomes depuis Thanesh II, et nous resterons indépendants, vous n’avez rien à faire ici, quel que soit votre patrie !
- Nous ne vous demandons pas votre avis, dit alors la brâkmarienne, nous prenons le contrôle de votre cité, point.
Soudain, Waykin sorti son épée et tua les deux hommes brâkmariens ainsi dans son élan le leader des bontais. La brâkmarienne pris alors ses dagues et donna un coup rapide à Waykin qui esquiva et la dague se planta dans le corps d’un bontais qui venait de sortir son arc. Alors les quatre autres sortirent chacun à leur tour leurs armes et massacrèrent la brâkmarienne, qui fini en pâté pour chienchien. Waykin vu alors Arzaroth mais feintant de ne pas l’avoir vu il s’élança sur ses ennemis et tua le premier, mais un brâkmarien apparu alors et donna un violent coup de marteau sur la tête de Waykin et tua le maire de la ville. Waykin se releva mais n’était pas en grande forme. Le brâkmarien dit alors :
- Emplumés, allions ne serait-ce qu’un instant pour tuer ce chien !
- Ma foi, répondit un bontais, je suis d’accord et vous tuerait après !
Le brâkmarien et les bontais se lancèrent sur Waykin qui en tentant de résister tua un autre bontais, mais il se sentit ramollir et perde de la vitesse. Le brâkmarien avait lancé un sort de ralentissement sur Waykin, et suite aux coups répétés, il tomba à terre.
- Puisque nous ne pouvons nous décider, brûlons ce village avec tous ces habitants ! Dit le brâkmarien.
- Je n’ai aucune objection à former contre cette idée. Répondit un des deux bontais encore en vie.
Il passèrent devant Arzaroth qu’ils ne virent même pas et sortirent en direction des habitations. Ce dernier approcha son père qu’il vit gisant sur le sol.
- Mon… fils… dit Waykin.
- Père, ne me laissez pas… sanglota Arzaroth.
- Ah… soupira le père, deviens fort, cesse donc de te lamenter, beaucoup de gens vivent des choses atroces, tu l’apprendras bien assez vite…
- Père… Non…
- Quitte ce lieu, et sauve ta mère et tes sœurs… Je compte sur toi…Va…
Arzaroth parti et essayait de retenir ses larmes, sans succès. Il alla jusqu'à chez lui en courrant et ordonna à sa famille de s’en aller. Mais au même instant le groupe de bontais commença à incendier les maisons des alentours, Arzaroth prit alors Kayna dans ses bras et sorti de la maison, une poutre s’écrasa sur le sol juste derrière eux, et sa sœur aînée ainsi que sa mère étaient prises au piège. Il tenda la main vers sa mère et sa sœur pour qu’elle puisse sortir mais sa frêle mère tomba par terre, asphyxiée par la fumée, et sa sœur se prit une autre poutre sur la tête.
- Maman! cria Arzaroth, Louli! Non, pas vous…
Kayna s’était évanouie, il la prit donc dans ses bras et sorti du village qu’on pouvait voir brûler à des kilomètres plus loin… Kayna se réveilla et lorsqu’Arzaroth lui raconta ce qu’il s’était passé, elle partit en direction du village, et Arzaroth bien trop faible pour avoir la force de courir une nouvelle fois tomba, face contre terre, épuisé. Ce jour là fut son dernier jour de tranquillité.
Chapitre premier : Fin.
Chapitre second : Le changement.
Cela faisait des jours, des semaines, peut-être des mois qu’Arzaroth marchait, sans but précis, il se nourrissait de restes de crocs glands trouvé sur le sol, sûrement laissés par des aventuriers. Il buvait l’eau boueuse et était devenu très maigre, ainsi que faible. Ne sachant que faire, il marchait toute la journée, en quête de lumière dans ces plaines sombres.
Il se remémorait les jours où ses sœurs l’embêtaient et quand il volait des graines pour ses tofus. Il s’endormit sur le sol dur, mais il avait pris l’habitude de se coucher de cette façon, sans couverture ni oreiller. Il rêva encore de ce jour, où il n’avait rien pu faire pour sauver sa famille… Il s’en voulait… A son réveil, il n’était pas à l’endroit où il s’était endormi mais dans une sorte d’œuf où plusieurs s’éveillaient en même temps que lui. Un aigle bipède lui dit alors :
- Ah, enfin réveillé. Bonjour, je me nomme Ganymède.
- Euh, bonjour, répondit-il d’un air hésitant.
- Je suppose que tu as beaucoup de question à me poser, et je vais y répondre, dit Ganymède en voyant l’air hébété d’Arzaroth.
- Euh, merci, répondit-il. Qu’est ce que je fais ici ?
- Tu as été choisi pour te lancer dans la quête aux Dofus, les œufs de dragons légendaires, lui expliqua l’aigle géant. Je suppose que tu sais te battre. Va t’entraîner sur les lapins que tu vois là-bas, si tu es faible, la source de jouvence de permettra de recouvrer ton énergie.
- Fort bien, merci, lui dit Arzaroth d’un ton faible.
Il commença donc un génocide de lapins en discutant avec d’autres aventuriers. Il sortit de l’œuf géant où il était et découvrit un monde fantastique, rempli de bouftou. Voulant se renseigner sur où il était, il accosta un homme avec du sang plein les mains.
- Hep l’ami, excuse-moi, dit-il.
- Je peux t’aider ? lui demanda l’homme aux mains rouges.
- Euh, juste pour un renseignement, répondit Arzaroth, je voudrais juste savoir quel est cet endroit.
- Ah, je vois, devina l’homme, tu es nouveau ici. Bien, je vais t’expliquer. Tu te trouve à Tainéla, le paradis des bouftous, là où tout commence et tout peux finir. L’œuf dont tu viens de sortir est un lieu réservé aux personnes, qui comme toi, ont un cercle de puissance inférieur à six. Un cercle de puissance, dit-il en voyant le regard interrogatif d’Arzaroth, correspond comme son nom l’indique à ta puissance, à tes capacités. Certains te parleront aussi de galons, c’est la même chose, mais le terme de plus répandu est cercle. Les sources de jouvence comme là-bas fonctionnent comme l’œuf. Plus tu tueras des monstres plus ton cercle sera important. C’est simple n’est-ce pas ?
- Eh bien merci, l’ami, dit Arzaroth.
Il partit donc la direction opposée à celle de l’homme aux mains sanglantes, et tua quelques bouftous en invoquant les siens. Il franchit quelques cercles de cette façon, et pris la décision de sortir du paradis des bouftous. Il emprunta un pont en bois et des escaliers en pierre et se retrouva dans un environnement assez similaire à celui de Tainéla, les bouftous en moins. Au fur et à mesure des cercles qu’il franchissait, il devenait plus fort, et ses invocations le devenaient aussi. Il rencontrait beaucoup d’aventuriers, mais ceux-ci parlaient un langage incompréhensible que les plus expérimentés appelait « le bwork ». Arzaroth n’y prêtait que peu d’attention, il voulait devenir fort. Il se dirigea aussi vers Brâkmar pour voir à quoi la ville des personnes qui avaient attaqué son village. Lorsqu’il arrive dans Brâkmar la Sombre, il fut forcé de s’engager dans la milice de cette dernière, et ceci ne lui déplu pas pour autant. Il retourna en Amakna après avoir prêté serment à la ville de Brâkmar. Et à chaque qu’il vit un bontais, il l’attaqua et le vaincu, même si des fois il faillit mourir. Mais un jour, pendant qu’il tuait des abraknydes, comme tous les jours depuis qu’il avait franchi le cercle 30, un bontais l’attaqua par surprise, pour venger ses camarades qu’il avait vu tomber au combat face aux brâkmariens. Arzaroth se prit une flèche dans le pied, et se la retira. Il souffrait mais il prit son marteau et chargea. Il chuta à cause de pied mais parvint malgré la blessure à infliger un coup au ventre à son adversaire. Ce dernier était déstabilisé mais Arzaroth qui était au sol ne pouvait rien faire, il invoqua un tofu pour se protéger mais le bontais, disciple de Crâ, tua le tofu d’une flèche et s’approcha d’Arzaroth.
- Maintenant, vengeance va être faite, dit-il.
- Ainsi s’achève ma vie… murmura Arzaroth. Une mort douce aurait été préférable, mais j’aurais vécu pour servir Brâkmar la Sombre et je serais mort en la servant !
Si tôt sa phrase finie, il prit une flèche dans le ventre, et succomba à ses blessures. Tout était blanc… Mais, il entendit une voix, une voix de femme. Bien qu’il se crut mort, Arzaroth ouvrit un œil et se vit soigné, en pleine forme. Il était sur une table et se demandait ce qu’il pouvait bien faire ici, alors qu’il était mort au combat.
- Je t’ai sauvé, dit une voix de femme dont il ne devinait pas la provenance.
Il se leva et cria :
- Qui est là ?
- Moi.
Il vit une femme avec un bouclier surgir de nul part. Elle était très belle, et portait une longue robe blanche.
- Euh… Bonjour, dit-il d’un air hésitant. Je suppose que je devrais vous remercier, donc merci. Mais qui êtes vous et pourquoi m’avoir sauvé ? demanda Arzaroth.
- Bonjour, répondit la femme. Je suis la déesse Feca, je suis une des douze dieux de ce monde. Je t’observe depuis bien longtemps, Arzaroth.
- Comment vous… ? bégaya-t-il.
- Oui, je suis au courant de toute ta vie, pour cause, je te regarde de mon royaume depuis ta naissance. Si je t’ai sauvé c’est parce que je pense que tu es digne de la tache de retrouver tous les œufs de dragons, tous les Dofus en ce monde. Tu peux devenir fort, il aurait été dommage que ta vie s’achève maintenant. Je n’ai normalement pas le droit d’intervenir sur la mort d’un mortel, mais aujourd’hui je le fais.
- Vous m’avez sauvé et je vous suis redevable, dit Arzaroth. Si vous dîtes vrai et que vous êtes la déesse Feca, je suivrai vos pas et deviendrais un de vos disciples en guise de remerciement.
- Fort bien, répondit la déesse. Désormais tu seras un disciple de Feca, mais tu devras changer ton nom pour que personne ne sache que Arzaroth fils de Waykin est vivant. Tu te nommeras Elideskadesri, ce qui signifie “Celui sur qui même la mort est impuissante”.
Chapitre second : Fin.